Au pair en France : est-ce une pratique développée ?

Un séjour au pair constitue une expérience enrichissante. Les premiers écrits relatifs à ce statut datent du 19ème siècle. Chaque année, plusieurs familles françaises accueillent des jeunes au pair. Ils viennent pour un échange culturel et assurent la garde des enfants. Cette solution profite aux deux parties, elle séduit de nombreuses personnes. Faisons le point.

Jeune au pair : bien comprendre le principe

Le jeune au pair est un jeune étranger, non européen, âgé de 18 à 30 ans. Il vient en France pour améliorer ses compétences linguistiques et vit chez une famille d’accueil durant une période déterminée. Les autorités lui accordent un visa long séjour de douze mois. En cas de prolongation, la durée maximale du séjour atteint deux ans.

Pendant longtemps, ce sont surtout les filles qui étaient attirées par cette expérience. Maintenant, des garçons arrivent aussi dans l’Hexagone pour étoffer leur parcours. Outre l’âge et la nationalité, une bonne compréhension de la langue française figure parmi les conditions. Bien entendu, chaque famille peut préciser des critères spécifiques.

Une petite recherche en ligne montre l’intérêt pour cette aventure. Les annonces et les candidatures se multiplient sur le web.

Fille au pair, une aide précieuse pour la famille

Une convention conclue entre le jeune au pair et la famille d’accueil précise les modalités : hébergement, subsistance, assurance, activités et rétribution. Ce document est requis lors de la demande de visa.

Le jeune au pair s’occupe surtout des enfants. Tel un grand frère ou une grande sœur, il prend soin des bambins et contribue à leur épanouissement. Ses tâches sont variées. Entre autres emmener les petits à l’école, ranger leur chambre, donner le bain, préparer leur repas, jouer et se promener avec eux.

Le garçon au pair participe également aux tâches ménagères liées aux enfants. Un emploi du temps concerté facilite l’organisation de la vie familiale. La réglementation limite les activités à 25 heures par semaine et prévoit un jour de repos hebdomadaire, dont un dimanche par mois.

Les obligations de la famille d’accueil

Même si les autorités exigent une déclaration d’embauche d’un emploi familial, le jeune au pair est considéré comme un membre de la famille. Il est nourri, logé et blanchi. Les parents lui donnent un peu d’argent de poche, le montant mensuel minimum est de 320 euros. Par ailleurs, la famille d’accueil verse à l’URSSAF une cotisation sociale mensuelle de 215 euros par mois si le séjour est supérieur à trois mois.

Le jeune suit des cours de langues françaises. Il peut aussi participer à des activités culturelles lui permettant de mieux comprendre la civilisation. Si elle le souhaite, la famille d’accueil paie une partie des frais.

Trouver une jeune au pair : plusieurs alternatives

Une agence, un gage de sécurité

De nombreuses agences proposent leurs services. Elles analysent les profils, effectuent un tri des candidats, mais la décision finale vous appartient. L’entreprise apporte ensuite son soutien pour la partie administrative. Si vous êtes pressé, confier la recherche à des spécialistes est la meilleure solution.

Les sites d’annonce offrent plus de liberté

La recherche revient à la famille. Elle publie les annonces, épluche les réponses et procède aux entretiens. Après la sélection, elle constitue les dossiers. Cette option est excellente si vous avez le temps. Vous pouvez ainsi évaluer les différentes opportunités.

Les réseaux personnels, une aventure commune

Votre réseau peut vous aider à dénicher une jeune fille au pair si vos amis ou vos proches ont déjà collaboré avec un jeune au pair ou possèdent des contacts à l’étranger.

Quel que soit le canal choisi, il est primordial de déterminer les critères importants afin de trouver la bonne personne.